Cadavre Exquis

Tadaa :

Le principe de ce cadavre exquis (qui ressemble foutrement au jeu "se refiler la patate chaude")? Il suffit d'écrire une ou deux phrases (entre 50 et 100 mots) et de refiler la plume au prochain (qui sera celui qui aura envie de reprendre ladite plume, ou le plus rapide) en précisant un mot qui devra apparaître dans le paragraphe suivant, et qui à son tour la passera à un autre. Le tout doit constituer un texte un minimum homogène, donc on ne change pas de point de vue à chaque fois. Le texte s'arrête... et bien il s'arrête quand on arrive à un dénouement ou quand personne n'a plus d'idées.

Pour simplifier la chose, on va éviter les X-over et rester sur le fandom que tout le monde connaît : Harry Potter (Merci Vince), en prenant comme base (j'aurai bien dit la fin de HP7 moins l'épilogue, mais j'ai été devancé. Zut)

Quelques règles :

1. On ne floode pas. Mais alors vraiment pas. Quitte à créer un topic Cadavre Exquis flood. Pensons à ceux qui auraient raté une phrase et qui devraient remonter 20 pages en arrière pour la retrouver. (Mais bon, si vous collez dans le même post vos phrases et un petit mot à l'adresse du précédent ou du prochain, c'est pas non plus grave. Pas la peine d'être trop sévère et d'indiquer des règles qu'on ne pourrait pas suivre, moi la première Et dans ce cas-là, mettez votre texte en italique ou en gras pour le différencier clairement de vos commentaires.)

2. Le mot imposé peut s'interpréter différemment (et là, je vous sors le mot homographe que je viens de trouver sur le net) du moment que l'orthographe reste exacte. Si le mot est fils, vous pouvez l'interpréter comme les fils de leurs parents ou bien les fils du tapis. Le mot ne doit pas changer, même si c'est le gérondif du verbe endêver (pour donner un exemple simple)

3. On ne discute pas du scénario à l'avance.

4. On évite les Mary-Sue, le bashing et les OOC majeurs sans raison.

5. On ne peut pas poster deux fois à la suite. Par contre, on peut parfaitement poster une fois sur deux.

6. Il peut (doit) y avoir des coups de théâtre et des retournements mais on ne parachute pas sans raison une situation totalement invraisemblable, comme Sirius revenant d'entre les morts et finissant sa vie avec Crockdur en laissant les petits copains derrière se débrouiller pour expliquer/arranger la situation avec en cadeau le mot microondes.

Un exemple, parce que je ne suis pas sûre que ce soit très clair comme règlement >.<

Un quidam quelconque (que nous appellerons A) écrit une cinquantaine de mots :

Il pleuvait, ce qui n’avait hélas rien d’étonnant pour un mois d’octobre en Ecosse, et Draco Malfoy mastiquait aristocratiquement son toast à la confiture de figue, tout en regardant mélancoliquement la pluie ruisseler sur les carreaux des fenêtres de la Grande Salle. J'impose le mot : triste.
Un quidam B reprend alors le flambeau. Que va-t-il se passer ? Voldemort va-t-il apparaître habillé en tutu ? Harry Potter va-t-il se planter devant notre blondinet et lui avouer son amour éternel ? Ou bien ô miracle, il va cesser de pleuvoir ?

Et bien le quidam B décrète que :
Il se sentait triste, ce qui avait peut-être rapport à sa situation actuelle, désastreuse au bas mot. Son père était en villégiature à Azkaban et allait y passer un petit bout de temps vu que Saint Potty avait, définitivement cette fois, expédier Voldemort rejoindre ses ancêtres. Le Manoir avait été confisqué. Sa mère se la jouait dépression alcoolique.
mot suivant : Granger

etc, etc

Et, comme le rappelle Winry, merci d'éviter le vulgaire ou le pornographique. (Tout en pouvant bien sûr adopter un registre (très) familier en cas de dialogue ou de POV.) Ceci est un "travail" commun, et il serait dommage de le gâcher en faisant partir l'histoire dans une impensable orgie au château ou en donnant au perso une personnalité aussi élaborée qu'un monochrome...

Un(e) volontaire pour commencer ?

J'adore cette idée.

Serait-il possible par contre, tant que le texte n'a pas encore commencé, de suggérer une autre règle, toute bête : "merci d'éviter le vulgaire ou le pornographique".
Je me doute qu'aucun des membres présents n'est du genre à nous sortir ce genre de chose, mais sait-on jamais, avec le temps des inscriptions apparemment venu. Ce serait dommage de gâcher le travail de chacun en faisant partir l'histoire dans une impensable orgie au château ou en donnant au perso une personnalité aussi élaborée qu'un monochrome...

Bien, et bien puisque tout est dit, plantons le décor... Je commence sur du classique ! (Je pars sur du HP, rien n'empêche le crossover... Essayez de préciser quand même d'où est tiré le persos que vous intégrez...)

Et je PROMET de ne pas flooder !

S'il y avait bien une seule chose qui répugnait Rufus Scrimegeour, Monsieur le Ministre de la Magie Anglais, c'était d'être en retard... Et encore plus lorsqu' il s'agissait d'une réunion exceptionnelle de tout le gouvernement programmée par lui ! Mais il n'avait eu le choix : Voldemort avait été tué, selon le chef de la brigade des Aurors, Kingsley. Apparemment, Harry Potter avait essayé de ne pas le divulguer, allez comprendre... Il aurait du en informer la presse, le monde entier, et au lieu de cela, l'enfreigneur de règles de première catégorie récidivait ! Après une courte marche course à travers les rues de Londres, son chauffeur l'ayant laissé tombé, et sa cheminée étant en maintenance, cause de son retard, il arriva jusqu'au ministère.

Le mot à caser est Punition ! Je fais dans le soft... ^^

Je continue (et j'efface mon message précédent : no flood, c'est dur )

Le hall grouillait de monde, la nouvelle avait filtré, et l’excitation, l’espoir, était presque palpable. Une nuée de journalistes s’abattit sur lui, certains parlant de punition et de sanction pour ne pas avoir mis la population (« qui mérite de connaître son destin, Monsieur le Ministre ») au courant, de démission aussi. Maudit Potter qui tuait les Mages Noirs dans son coin.

Le mot suivant est : Explications ^^ A vous.

Encadré de deux aurors plus ou moins efficaces, notre vaillant ministre parvint tant bien que mal à se faufiler jusqu'aux ascenseurs. Mais alors qu'il allait écraser le bouton d'appel de ses gros doigts tremblants, un jeune homme blond d'une vingtaine d'années se matérialisa devant lui, carnet et crayon en main, son appareil photo visiblement ensorcelé mitraillant la scène sous tous les angles.
"Colin Crivey, pour le Daily Wizard, Mr le Ministre. Vous nous devez quelques explications, il me semble..."




Prochain mot : indignation (ou indigné, parce qu'après réflexion ce n'est pas forcément évident à placer )

(c'est presque plus difficile de trouver un mot sympa que d'écrire les 50 mots... )

Scrimgeour ne put s'empêcher de lui jeter un regard rageur et presque indigné. Crivey faisait parti de l'entourage proche de Potter, et il était probable qu'il en sache plus que lui sur la question.
Et dire qu'il ne pouvait même pas dire à la presse que le Ministère n'y était pour rien sous peine de se voir répondre un "justement" et d'être taxé d'incompétent.

Le mot suivant est : portes

il se mit alors, coincé par les murs et les portes de l'ascenseur, qui n'allait vraiment pas assez vite à son gout, a tenter de se sortir de ce pétrin. Il commença alors, par des moyens des plus détournés que seuls les politiques savent manier avec le plus grand art, a tenter de se justifier, d'embrouiller, si bien qu'il se perdit lui même dans le flot de mots qui sortait en permanence de sa bouche, empêchant le gêneur de répliquer. Il entendit bien malgré lui la phrase passer le seuil de ses lèvres : "Certes des morts sont a déplorer, en particulier dans les familles de mangemorts-espions"...

Voilà ! Le mot a caser est "secret-défense" ! ^^

(ou comment introduire Draco MOUAHAHA. Comme c'est dur de faire autour de 50 mots -aucun post n'a fait moins de 60 mots-, j'ai élargie entre 50 et 100. Vince, fais gaffe, d'accord ?)

Il y eut un silence assourdissant, et il entendit un espèce de râle sortir de la bouche de Kingsley.
"On peut avoir des noms ?" Demanda Rita Skeeter avec un sourire de chacal.
-Non, se reprit le Ministre. Secret-Défense. Vous comprenez que ces héros de l'ombre doivent rester discrets jusqu'au démantèlement complet des réseaux mangemorts. Cela dit, nous ne voulons pas de lynchage, de peur que serviteurs de la justice en pâtissent.
Puis il s'engouffra dans l'ascenseur alors que les discussions reprenaient de plus belle.
Ce qu'il ne fallait pas inventer. Lucius Malfoy en serviteur de la justice, franchement !


Prochain mot : Dents

En effet, le ministre avait beau savoir que les Malfoy avaient rejoin l'ordre du phénix peu avant la chute de Celui-dont-il-ne-fallait-pas-prononcer-le-nom, il ne pouvait s'empêcher de croire que ce n'était que parce qu'ils avaient deviné faire parti du camp des perdants. Leur fils notamment semblait avoir les dents longues. Peut être même visait il son poste.... Il grogna encore un peu puis se rendit dans son bureau.
A Poudlard, l'heure n'était pas à la fête, mais aux pleurs, chacun honorant ses morts.

Le prochain mot est fête

Et Harry s'en voulait. Il savait que c'était stupide, mais on ne se refait pas... Il ne pouvait s'empêcher de penser à tout ces morts, morts à cause de lui ! Alors que l'heure aurait du être à la fête, ces macchabées faisaient tomber les larmes... Ron et Hermione pouvait dire ce qu'ils voulaient, rien ne le réconfortait réellement... Voldemort était mort.
Ok. What Else ??

Le prochain mot à caser est blond ! Non, je ne cherche à intégrer personne ! ^^

Un soupir, et il chassa cette question.
Une triste foule était rassemblée sur la pelouse de Poudlard. Le château millénaire se dressait fièrement derrière elle, point de mire dans la lande écossaise. Il paraissait même plus étincelant que dans ses souvenirs, comme pour alléger la peine des participants. MacGonnagall l'aurait-elle fait lustrer pour l'occasion ?
Harry laissa son regard vagabonder parmi ses anciens camarades de classe. Les visages avaient changés, pour beaucoup marqués par la guerre, mais c'étaient bien eux. Avec cinq ans de plus.
Alors qu'il allait rejoindre Ron, ses yeux se posèrent soudain sur une tête blonde.



Le prochain mot à caser est "gloire"
(100 mots tout rond ! )

"il y avait donc eu des morts chez les Malfoys ? Bizarrement, si cela avait vraiment été le cas, Harry n'en avait pas entendu parler. Il plissa les yeux, et aperçu Les parents de Drac... Euh... De Malfoy, et il n'avaient pas reelement l'air triste... Leur expression jurait même assez avec l'ambiance du moment. Harry soupira. Il envoya bouler assez méchamment une espèce de fan qui vantait sa gloire. Sa gloire ? Il n'en avait aucune. Une seule chose l'avait poussé, encouragé au pire moment... Et c'était son pire ennemi..."

a caser : abruti

voilaaaaaa ! ^^

Edit : j'ai sorti le Flash Back, mais essayez de partir sur un souvenir...

Malgré les presque trois mois qui le séparaient de cette bataille, il s'en souvenait comme si c'était hier.
L'affrontement avait tourné en une pagaille monumentale. Les maisons brûlaient, les sorts fusaient. Godric Hollow n'était plus que sang et rage. Des cris et des pleurs lui parvenaient de toutes parts.
Serrant contre lui le corps presque froid de Ginny, Harry s'était soudain senti très faible. A quoi bon lutter ? Voldemort était trop puissant, mieux valait s'arrêter là, limiter les dégâts.
Mais c'était sans compter sur un certain Serpentard têtu.
« Lève-toi, abruti ! C'est pas le moment de flancher ! »



Prochain mot : espoir

"Il se retourna. Derrière lui, Draco Malfoy venait de mettre à terre Greyback, puis s'était approché et lui avait attrapé l'épaule. Le brun pleurait, contrastant avec la lueur d'espoir qui brillait dans les yeux de son ennemi de toujours. Il avait murmuré ces mots de manière réconfortante, incongrue dans le lieu et le moment.
_ Non, sérieux, si tu abandonnes, on est fini, Harry. Ils ne voudront plus se battre. Et tu es le seul assez puissant pour en venir à bout.
Harry ravala ses larmes. Son coeur battait fort dans sa poitrine. Soudain, sans prévenir, le blond s'effondra dans un gémissement de douleur. Greyback était revenu à lui et s'était vengé."

Le prochain mot est rage.

Ce qu'il s'était passé ensuite allait rester dans les livres d'Histoire comme “la colère qui sauva le monde sorcier”. Cette partie était plus floue dans les souvenirs d'Harry. Il se souvenait cependant parfaitement de la rage qui l'avait saisi à cet instant.
La bataille s'était vite achevée après cela. Voldemort ne s'était pas attendu à ce qu'il ose utiliser l'Avada. Un Avada de cette puissance surtout.
Depuis, Harry n'avait plus revu son rival d'école. Mais il avait entendu dire qu'il était sauf. Pourquoi alors les Malfoy assistaient-ils à la Cérémonie de Commémoration sans lui ?






Prochain mot : évasif ou évasive.

Que voilà un beau mystère à éclaircir ! Inspirant profondément, ce cher Sauveur du Monde Sorcier partit en direction…des Malfoy, bien entendu.

Slalomant entre les adolescents endeuillés, les parents éplorés et les divers politiques plus ou moins hypocrites leur tapotant l’épaule, il se dit qu’il allait avoir une réponse. Et que, foi de Potter, il ne se contenterait pas d’une vaseuse information évasive : si ce petit crétin voulait le jouer façon Rapunzel, il ne serait certainement pas son prince charmant.

Et puis quoi encore ?



Le mot à caser est...jeu.

Harry rejoignit rapidement le couple, peu soucieux des regards calculateurs ou embués de gratitude qui le suivaient. Narcissa lui offrit un sourire chaleureux, tandis que son mari, les yeux braqués sur l'estrade, pouffait doucement.
Un énième représentant du Ministère y débitait en effet des platitudes, d'un ton à faire pâlir une tragédienne antique de jalousie, tandis que derrière lui la directrice cachait difficilement son agacement.
« Dans cinq minutes elle l'envoie dire bonjour au Calamar, souffla l'ex-espion.
- Ce n'est pas son genre, remarqua Harry, entrant dans son jeu. Je penche plutôt pour une métamorphose de son cru. »




Prochain mot : satisfaction

Harry observa un sourire amusé chez Lucius Malfoy. Avec une certaine satisfaction, il remarqua qu'aucune animosité ne semblait naître entre eux. Cela allait peut être être le cas avec sa question. Prenant son courage à deux mains, le survivant posa la question qui lui brulait les lèvres.
- Monsieur Malfoy, je suis étonné de ne pas voir votre fils ici.

Le prochain mot est : égoïsme

Derrière eux, la foule sembla soupirer de soulagement. Harry osa un regard vers la scène, l'orateur avait clôturé. Le garçon applaudit poliment. Dans le fracas des mains, il perçut soudainement que le père de famille avait repris la conversation, qu'il n'entendait que par bribes, entre deux "clap-clap".
« ... D'un égoïsme sans pareil ! Du jour au lendemain, et sans prévenir !... ...L'intelligence d'un poulpe des montagnes du nord !... ...Et son pauvre père dans tout ça !... »

Mr Malfoy se mit à applaudir lui aussi, rendant ainsi tout le reste de ses paroles absolument inaudibles. Lorsque le chaos sonore s'estompa, la directrice de Poudlard reprit place sur la scène, et commença à saluer les mots du ministère. L'ex-espion se rendit alors compte que Harry n'avait pas entendu ce qu'il disait.
« Pardonnez-moi, Mr Malfoy. Je vous écoute. »

Casez donc "aventure".

- J'espère bien monsieur Potter, je n'ai pas l'habitude de me répéter Je vous disais donc que mon fils est parti sans prévénir, du jour au lendemain. Il s'est certainement fourré dans je ne sais quelle aventure. Ce n'est pas vraiment digne de son nom. Ces derniers temps, il se comporte étrangement, son attitude a changé. Je ne sais pas ce qui lui passe par la tête.
Harry écoutait avec étonnement Lucius Malfoy. Son fils n'avait jamais été connu pour son courage, n'était ce pas ui qui avait fuit lors de leur première année quand ils étaient dans la forêt interdite ?
Tout cela était décidément très étrange, cela piquait sa curiosité.

Le mot à placer est : quête

En réfléchissant, il dut cependant admettre que si Malfoy s'était contenté d'aider au ravitaillement en potion pendant des mois, il avait bel et bien été présent pour la bataille finale. Et il lui devait, en quelques sortes, sa victoire...
« Depuis un mois, poursuivit l'aristocrate, il dévorait des livres sur la vie d'Aislin Tuireadh. Il était un peu trop fasciné par la légende de cette voyante irlandaise à mon goût. Et comme il ne savait pas trop quoi faire de son avenir après la guerre, je crains que ça ne lui ait donné des envies de quête farfelue... »




Prochain mot à caser : Weasley

Aislin Tuireadh, Harry se souvenait avoir entendu Hermione leur en parler à Ron et lui. C’était au sujet d’un certain devoir d’histoire de la magie. Lorsqu’ils l’avaient regardé avec de grands yeux ronds, elle avait compris qu’ils ne connaissaient pas ce personnage si célèbre. Comme d’habitude elle s’en était prise à Ron avec sa phrase habituelle : « Ron Weasley ! Qu’Harry ne connaisse pas, je veux bien, mais toi ! Tu as été élevé dans le monde de la magie, tu devrai connaitre ! » qui avait le don de stupéfier littéralement ce dernier.

Prochain mot : valise

Harry avait oublié les détails, mais Hermione avait ensuite expliqué qu'il y a plusieurs siècles de ça, Aislin avait un jour fait sa valise et quitté son fiancé, partant sans un mot pour quiconque à la poursuite d'un objet au nom imprononçable qu'elle avait vu lors d'une vision. La jeune fille avait parcouru toute l'Irlande, puis la Grande-Bretagne à sa recherche, en vain. Ses notes de voyages, qu'on retrouva sur elle, la rendirent célèbre et certains illuminés tentèrent de poursuivre sa quête, mais l'objet et son utilité demeuraient un mystère.
Harry fronça les sourcils : Malfoy était-il devenu fou ?




Mot à caser : manche

Pas que l'état mental de Malfoy ne l'inquiète plus que cela, mais c'était tout de même étrange. Sa curiosité rassasiée, il allait repartir quand Licius l'attrapa par la manche
- Monsieur Potter, je suis véritablement inquiet. Mon fils est bien capable de se mettre en danger. Pourrais vous demander de le ramener à la raison ? Moi il ne m'écoutera pas, mais vous peut être que...
Mais il se tut avant de terminer. Pourquoi Lucius Malfoy venait il demander de l'aide au survivant, lui qui n'était pas connu pour son entente cordiale avec son fils ?
Telle était la question que se posait Harry.

Le prochain mot est : héros

Mais il ne put interroger Malfoy père, un grand silence s'installant autour d'eux. Minerva venait d'attaquer la douloureuse liste des élèves et professeurs tombés pour Poudlard et il serait mal venu que le Sauveur papote dans un coin pendant ce temps-là. En vrai politicien, Lucius avait d'ailleurs rapidement adopté une posture de recueillement très convaincante. S'il n'avait dû se taire, Harry en aurait siffler d'admiration. Il se contenta donc de baisser les yeux pendant la minute de silence qui suivie l'énumération. Il ne se sentait plus responsable de ces décès, mais cela n'empêchait pas de respecter les héros.



Prochain mot : envie